mardi 31 janvier 2017

Troupe 52 de Nick Cutter: Stephen King avait raison!



Tout d'abord, quand Le KING Himself te dit que ce livre l'a terrifié, et bien tu te le procures, tu te tais et tu le lis (si possible d'une traite). Pour les sceptiques je vous le dis tout de suite: ce livre est superbe, parole d'un scout, oops, d'une liseuse en série!


Quatrième de couverture:

Une fois par an, le chef scout Tim Riggs emmène un groupe d'adolescents sur Falstaff Island, en pleine nature canadienne, pour trois jours de camping. Et rien de tel qu'une bonne histoire de fantômes et le crépitement d'un feu de joie pour faire le bonheur de la joyeuse troupe. Mais lorsqu'un individu émacié, qui semble tout droit sorti d'un film d'horreur, débarque sur leur camp, réclamant de la nourriture, le séjour vire au cauchemar. L'homme n'a pas seulement faim. Il est malade. Un malade comme ils n'en ont jamais vu... et dangereux avec ça. Coupée du reste du monde, la troupe va devoir affronter une situation bien plus terrible que toutes les histoires inventées autour du feu. Pour survivre, ils devront combattre leurs peurs, les éléments, et se confronter à leur pire ennemi, eux-mêmes. A mi-chemin entre Sa Majesté des mouches et 28 jours plus tard, ce thriller qui a fait pâlir d'angoisse Stephen King en personne vous plongera au coeur des ténèbres, à la frontière de la folie.



Mon avis:

Dans cette chronique je ne vais pas mâcher mes mots, il s'agit de VERS, génétiquement-modifiés, méchants, gigantesques, horribles vers! Il s'agit de faim, de tripes (animales, humaines et autre), de recherches scientifiques sans scrupules, de désespoir et de survie; et il s'agit aussi de 5 adolescents scouts et leur chef scout qui vont camper dans une petite île inhabitée à l'est du Canada, une virée qui se transforma en un terrible cauchemar. 
Il s'agit d'un visiteur nocturne squelettique, délirant, affamé et infecté par une "chose" qui veut à tout prix tout contaminer.

Le livre brille aussi bien par son contenu original que par sa forme. Enchaînant récits, coupures de presse, rapports de psy, interrogatoires, procès verbaux... Ce n'est pas sans rappeler Carrie de Stephen King, une forme qui ne réussit pas à tous les romans et qui -heureusement- sied à merveille à celui-ci.

Ce livre va vous déranger, vous faire sourire, pleurer, frissonner, vous donner des cauchemars, peut-être des nausées ou même comme moi de folles fringales (du moins pas de vers), mais il ne vous laissera pas indifférent. 

Des scènes très graphiques, à la limite du gore, allant de la torture des animaux à la description de boyaux humain, une ambiance oppressante, une horreur viscérale (au sens propre comme au figuré), une plume aussi fluide qu'efficace, un suspens haletant et une fin brutale...un vrai joyau de la Science-fiction/horreur de chez Denoël. 

Mon premier coup de cœur de l'année 2017


Mon avis en vidéo:




Extraits:

"Les adultes étaient fichus. Complètement fichus. Ils faisaient tout ce qu’ils interdisaient aux enfants : ils trichaient, volaient, mentaient, gardaient des rancunes et refusaient de tendre l’autre joue, se battaient comme des rats d’égout et, pire que tout, ne reconnaissaient pas leurs torts. Ils se renvoyaient la balle, refusaient toute responsabilité. C’était toujours la faute de quelqu’un d’autre."

"Le malheur s'abattait sur des gens bien, alors que de mauvaises personnes s'éteignaient doucement dans leur lit à un âge vénérable, la joie au cœur. ça se produisait tous les jours. Alors pourquoi se forcer à être bon ? Le concept lui-même associé à un ensemble de comportements qui étaient, au mieux, de simples conventions."

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